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Mi camino a casa (Miklós Jancsó, 1965)

Corto, medio, largo, serie, miniserie (no importa el formato)... en televisión, cine, internet, radio (no importa el medio).
Mi camino a casa
Így jöttem
Miklós Jancsó (Hungría, 1965) [B/N, 109 min]

Portada
IMDb
(wikipedia | filmaffinity)


Sinopsis:

    Primavera de 1945. Son los últimos días de la batalla de la liberación de Hungría. Jóska, el protagonista, tiene 17 años. Como miembro de una joven organización de estudiantes desertores es llevado a Alemania, pero se escapa.

Otros comentarios


Ficha técnica

    Guión: Gyula Hernádi, Imre Vadász.
    Música: Zoltán Jeney.
    Fotografía: Tamás Somló.

Reparto:

    Béla Barsi, Jurij Bodovszkij, Viktor Csekmarev, Sándor Csikós, Mari Csomós, László Csurka, Ferenc Dávid Kiss, Zoltán Gera, János Görbe, Árpád Gyenge.




DVDRip VO - AVI [700 Mb] (Ripeado por mess. Publicado por newda en KaraGarga y compartido por mi en el emule. Publicada originalmente en Cine-Clasico.com)
detalles técnicos u otros: mostrar contenido
Datos técnicos

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NitteZtalker en Cine-Clasico.com escribió:Finalmente los terminé en un tiempo bastante corto (tres días). El resultado es una combinación entre las dos fuentes que tenía: los subtítulos en inglés (en muchas escenas, de cada cinco líneas, una tiene traducción) y la copia en VHS que tengo de la emisión de Europa Europa.
Igualmente, no pude llegar a traducir el 100%, pero considero que el resultado es bueno. Creo que aún se podría ajustar un poco las entradas y salidas...

Están subidos aquí en SubDivx
http://www.subdivx.com/X6XNTkzMzg8

Aquí en Opensubtitles
http://www.opensubtitles.org/es/subtitl ... -jottem-es

Titles está funcionando, así que también lo subí en esa página (históricamente de cabecera)
http://titles.box.sk/index.php?p=i&rid=211860

Terminado este proyecto, anuncio que ya estoy en el siguiente (llevo unos 30 minutos): All that heaven allows de Douglas Sirk


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Nota Dom Mar 25, 2007 8:07 pm
Esta película es preciosa. Estructurada casi como si fuera una road-movie, muestra el viaje a ninguna parte de un adolescente que regresa a casa mientras por el camino se encuentra con un pais devastado por la guerra. En medio de gente que va y viene, con internos de campos de concentración deambulando, desertores, partisanos, lugareños, soldados, convoyes, etc., en medio de todo ésto, existe una isla paradisíaca para la liberación personal y la -casi- felicidad.

Muy buena la secuencia central del film de relación entre el protagonista y un soldado ruso destinado en medio de una llanura casi desértica al cuidado de un ganado de vacas. A pesar de hallarse en tierra de nadie, convertidos en apariencia en guardián y prisionero, y estar faltos de ninguna lengua de comunicación, se establece entre ellos un profundo vínculo de amistad y solidaridad. Fuera de este espacio físico (que es también un espacio simbólico, político y afectivo), las leyes de los hombres y la violencia parecen acallar los pequeños descubrimientos de la inocencia juvenil.

Gran película del húngaro Miklos Jancso -lamentablemente olvidado en la actualidad- con una preciosa fotografía en blanco y negro y una banda sonora extraña (aunque estimable). Muy bonita. Gustará a todos l@s que alguna vez en la vida se han sentido extraviad@s sin saber adónde ir.

Ah, por cierto, gracias kimkiduk ;)

Nota Dom Mar 25, 2007 8:46 pm
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He encontrado una buena crítica sobre la película. Está en francés -como el cartel éste de arriba- aunque se puede entender perfectamente y procede del blog DVD classik:

Miklos Jancso est le chef de file de « l’école hongroise » des années 60/70, au côté d’Istvan Szabo et Marta Meszaros ou encore Istvan Gaal et Judit Elek. Une filmographie où histoire et politique tiennent une place centrale. Jancso est étudiant en ethnographie et en histoire de l’art. Il mène des recherches dans ces deux domaines en Roumanie, puis entre à l’école de cinéma de Budapest. En politique, il devient stalinien suite à son incarcération en Russie à l’issue de la guerre (en 1944) et après quelques mois de combat. Il est membre en 1946 et 1947 des collèges populaires (institutions chargées de créer la nouvelle élite hongroise), dont il dirige une des cellules. Il s’est investi directement dans les bouleversements sociaux et politiques de son pays. Son cinéma se fait témoin aussi bien de ses idéaux de jeunesse que de ses doutes et renoncements. Si ses premières œuvres témoignent d’un engouement pour le communisme, petit à petit ses films vont être des chants de lutte contre tous les totalitarismes, qu’ils soient fascistes ou, au final, communistes. Jancso regrette ses années staliniennes, et sa filmographie va être une véritable auto-critique, et une relecture de son engagement. Jancso va filmer des rites, échos de ceux orchestrés par le pouvoir communiste. On peut même se demander dans quelle mesure sa mise en scène ne serait pas elle-même une critique de la toute puissance du réalisateur, reflet de celle du pouvoir stalinien. Pas d’intrigue, ou si peu, dans ses films, plutôt des instants épars qui brossent un portrait plus général du monde. Peintre de la tyrannie, qu’elle soit fasciste ou communiste, il oppose à la rigidité des Etats totalitaires la poésie de ses images et les idéaux de ses personnages.

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Mon Chemin
Après avoir obtenu en 1951 son diplôme de l’école supérieure d’art dramatique, Miklos Jancso réalise de nombreux documentaires (une trentaine) avant de passer à la fiction à partir de 1957. Des premières œuvres visiblement dans le courant du réalisme socialiste alors en vigueur, dotées d’un fort symbolisme. C’est de sa rencontre avec le romancier Gyula Hernádi, scénariste de la quasi totalité de ses films, que va naître à partir de Cantate en 1963, la partie la plus passionnante de son œuvre. Mon chemin est le troisième film de Jancso. Un petit rappel historique s’impose. En 38, l’amiral Horthy s’allie aux puissances de l’Axe afin de récupérer les territoires perdus à l’issue de la première guerre mondiale. Dès 1941, la Hongrie entre en guerre contre l’U.R.S.S., avant d’être occupée par l’Allemagne en 1944 qui impose le gouvernement des Croix-Fléchées. Elle est délogée par l’armée soviétique qui à son tour occupe le pays.

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Retour au « présent ». Une dizaine d’années avant la réalisation de Mon Chemin, une insurrection a mené de nombreux opposants au régime en prison. En 1965, ceux-ci commencent à être libérés en masse, réponse d’un Etat qui ne croit plus tout à fait au communisme tel qu’il l’avait pratiqué jusqu’alors. Le cinéma se libéralise également, manière pour le gouvernement hongrois de montrer cette ouverture à l’étranger. Miklos Jancso va donc parler du passé de son pays, mais également, et plus largement, de son histoire contemporaine. Jancso ouvre au maximum sa vision, utilise un langage symbolique qui résonne de façon aussi politique qu’historique. Il met en scène des histoires qui parlent de son pays, mais également, de manière universelle, de l’histoire de tous les soulèvements, de toutes les oppressions. Jancso est attiré par l’abstraction, forme de rejet du réalisme soviétique jusqu’alors imposé dans la production cinématographique. « Je reviens aujourd’hui sur mes anciens documentaires, que j’ai faits à l’époque de Rakosi. A cette époque, nous avons fait des documentaires faux. C’était le temps du mensonge total. Il fallait démontrer que la vie était belle, et qu’elle était plus belle ici que dans le reste du monde. Il y avait une règle, on devait jouer le réalisme. Vous savez bien qu’avec le style réaliste, vous pouvez mentir profondément, mentir facilement ». (1)

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Si l’abstraction, la peinture des oppressions, les chants des résistants, vont être le ferment du cinéma de Jancso, Mon chemin se situe encore à l’écart de cette œuvre en devenir, par un style très classique, Jancso utilisant la grammaire cinématographique de manière appliquée. Quelques ébauches de plans-séquences annoncent ses futures recherches formelles, sans quoi le réalisateur utilise un montage très scolaire, récusant ses propres dires quant à son incapacité à monter un simple champ/contrechamp. Jancso emploie également de la musique afin de souligner « l’action », utilisation qui va disparaître dans ses films suivants, qui vont dans la plupart des cas n’avoir comme accompagnement que des chants diégétiques. Ici, une phrase musicale revient à plusieurs reprises, d’abord angoissante avec son mélange dissonant de cordes, puis petit à petit s’adoucissant jusqu’à devenir presque élégiaque. Cette musique suit l’évolution des rapports entre Joseph, le prisonnier magyar, et Kolya, le soldat russe. De la méfiance à la compréhension, puis à l’amitié, la partition suit le cheminement des sentiments entre les deux jeunes hommes. Ce rapprochement entre deux personnages antagonistes du fait de leur position respective dans l’histoire de la guerre est le sujet principal du film. La capacité de la jeunesse à passer outre les rancœurs, les peurs et les haines est décrite par Jancso de manière presque sentimentale, très éloignée de l’opacité qui viendra mettre un voile entre le film et le spectateur dans les œuvres à venir. Joseph et Kolya sont saisis, et leurs relations mises en avant, par des moments propres à la jeunesse : chasser des grenouilles, se bagarrer dans les herbes hautes, visiter des ruines, jouer avec des statues, manger au coin d’un feu, poursuivre des filles qui se baignent… autant d’instantanés qui nous éloignent de la guerre et nous replongent dans la vie. Si Jancso n’explicite pas les faits historiques (au début Joseph est fait plusieurs fois prisonnier et on ne comprend pas vraiment quels sont les enjeux ni les différents camps) il donne clairement à voir les relations entre ses personnages. Mon chemin s’écarte en cela des figures plus hermétiques des Sans-espoir ou Rouges et Blancs, et le film lui-même joue la carte du réalisme et non celle de l’abstraction. Un camp de prisonniers est patiemment décrit, on suit le quotidien des soldats à la fin de la guerre (se vêtir, être soigné, manger, produire du lait, être désinfecté, rapatrié…), on voit les cortèges de réfugiés regagner leur pays natal… autant d’éléments concrets qui donnent les clés du récit, sans que Jancso ait besoin d’expliquer précisément la donne historique.

Mon chemin est un très beau film, qui prône le pardon et tend à rapprocher les hommes. Jancso montre l’absurdité des conflits à travers l’amitié des deux jeunes hommes. Il pointe du doigt la stupidité des hommes qui s’affrontent, montrant que l’on peut être, selon le vent de l’histoire, dans un camp ou un autre. Joseph est ainsi pris pour un soldat allemand par des réfugiés hongrois, puis se fera passer pour un soldat russe, menaçant envers ses compatriotes avant d’être plus tard battu par eux. Une vision idéaliste qui s’inscrit dans la volonté du pouvoir communiste hongrois de vanter l’amitié entre l’U.R.S.S. et la Hongrie, malgré les errements de l’histoire. Une vision que Jancso sert avec beaucoup de talent, et à laquelle, malgré un style très proche du réalisme promulgué par les autorités, il parvient à insuffler un rythme lent très personnel. Une entrée en douceur dans l’univers si particulier de son auteur qui va la même année radicaliser et son propos et son style avec Les Sans-espoir.

(1) Propos recueillis par Michel Ciment, Petite planète cinématographique (Stock)

Nota Mié Jul 18, 2007 1:47 am
Muchas Gracias kimkiduk y NitteZtalker desde la ONG "Centro Cultural Casa Azul" !!
Santa Clara del Mar - Argentina :D


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