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CACHIN, Marcel (1869-1958)

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CACHIN, Marcel (1869-1958)

Nota Jue Nov 05, 2020 12:12 pm
Marcel Cachin

Portada
(wikipedia)


Introducción

    [propia] Millitante comunista francés. Director de L'Humanité, órgano de expresión del PCF y dirigente de larga data de este partido.

En Domaine de Montéclín, en julio de 2019, se escribió:Né le 20 septembre 1869 à Plourivo, prés de Paimpol (Côtes-du-Nord) – Mort le 12 février 1958 à Choisy-le-Roi (Seine).

Marcel Cachin est le fils d’un gendarme et d’une fileuse de lin. Après des études au lycée Saint-Charles de Saint-Brieuc et au lycée Émile-Zola de Rennes, il suit les cours de la faculté des lettres de Bordeaux et passe sa licence en 1893. Il occupe le poste de professeur de philosophie pendant prés de quinze années à Bordeaux. Natif de Bretagne, il restera attaché toute sa vie à la terre bretonne et à la langue bretonne.

- En 1891, Marcel Cachin adhère au Parti ouvrier français dirigé par Jules Guesde. Pourtant, les milieux conservateurs et même monar­chistes le font entrer au Conseil munici­pal de sa ville.
- En 1904, il abandonne son siège pour se faire déléguer au congrès socialiste international d’Amsterdam, qui décide l’unification de la gauche française.
- En 1905, il participe au congrès d’unité socialiste de Paris et figure parmi les fondateurs de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Cachin est ensuite l’un des artisans de la scission de la SFIO lors du congrès de Tours, durant lequel la majorité approuve la révolution d’Octobre et le soutien aux bolchéviks.
- Il est l’un des fondateurs du Parti Communiste Français (PCF), qui adhère à la IIIème Internationale. Mais, au congrès de Tours de 1920, il n’en soutient pas moins la IIIe Internationale.
- Depuis 1913, il fut président des Jeunesses socialistes.
- Député de 1914 à 1932, il se rallie à la politique d’union nationale pendant la Première Guerre Mondiale, et soutient donc la guerre.
- Il est envoyé en mission en Italie, puis une première fois en Russie en 1917.
- De 1918 à 1958, il fut directeur du quotidien l’Humanité.
- Il a été réélu député en 1919, 1924 et 1928.
- Durant l’été 1920, il effectue avec Ludovic-Oscar Frossard un voyage en Russie soviétique, l’un et l’autre en reviennent conquis par le nouveau régime.
- De 1923 à 1958, il fut membre du bureau politique du PCF.
- En janvier 1923, Marcel Cachin dénonce l’occupation de la Ruhr ordonnée par le gouvernement de Raymond Poincaré afin de contraindre l’Allemagne à accélérer les paiements. Lui et d’autres communistes français organisent d’importants meetings, notamment dans les villes de Francfort et Stuttgart. Inculpé pour « attentat contre la sureté extérieure et intérieure de l’État », son immunité parlementaire est levée et il est emprisonné. Il est finalement innocenté en mai par le Sénat et libéré.
- Élu délégué en 1928 au VIe Congrès de l’Internationale communiste, il est élu à son comité exécutif et prend part à la décision d’une journée internationale contre la guerre, le 1er août 1929. Le gouvernement saisit cette occasion pour frapper le PCF et pour s’attaquer aux finances de L’Humanité. Cachin réplique en créant des comités de défense du journal, véritable réseau de diffuseurs militants.
- En 1935, grâce au Front populaire, il est le premier com­muniste à entrer au Sénat.
- Ayant soutenu l’entrée en guerre en contrairement à beaucoup de membres du PCF, et refusant de désavouer le pacte germano-soviétique, il est déchu de ses fonctions politiques en 1940.
- Pendant la guerre, il se retire tout d’abord à Lancerf en Bretagne, y est arrêté par les Allemands en septembre 1941 et amené à la prison de la santé à Paris. Il y est libéré le 17 octobre 1941, à la suite probable de la lettre qu’il rédige condamnant les attentats.
- Surveillé, menacé après être retourné en Bretagne, il est « exfiltré » en août 1942 par une équipe spéciale du PCF, amené en Région Parisienne où il mène une existence clandestine dans des pavillons à Verrières-le-Buisson puis à Bourg-la-Reine. Après la Libération, il reprend ses activités jusqu’à sa mort en 1958.
- De 1944 à 1945, il fut membre de l’Assemblée consultative.
- De 1945 à 1946, il fut député aux deux Constituantes.
- En 1946, il fut élu à l’Assemblée nationale et député de la Seine.
- Il conserve ses positions et son discours revendicatif breton, même quand le PCF s’éloigne de ses préoccupations régionalistes. Cachin dépose ainsi en 1947 une proposition de loi en faveur de la langue bretonne. Cette proposition, vidée de sa substance par ses collègues parlementaires, aboutit en 1951 à la loi Deixonne, qui autorise l’enseignement du breton à l’école.
- Le 24 novembre 1951, Cachin participe à la refondation des « Bretons émancipés », qui deviennent l’ « Union des sociétés bretonnes d’Île-de-France » (USBIF).
- En 1957, il est décoré de l’ordre de Lénine.
- Marcel Cachin est décédé en 1958 à Choisy-le-Roi. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97ème division), à Paris.





Bibliografía compilada





Ensayo





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